ESPLANADE DU J4, MARSEILLE - 11 OCTOBRE 2025
Que serait l’été indien à Marseille sans la fiesta des sud. C’est LE rendez-vous du mois d’octobre. S’ambiancer sur le J4 (esplanade Gisèle Halimi), au rythme des musiques méditerranéennes, devant un beau coucher de soleil.

Cette troisième soirée affiche complet et nous fait vibrer sur différentes sonorités, que ce soit avec du reggae, du zouk ou de l’électro, il y en a une fois encore pour tous les goûts.

La soirée commence gentiment sur la scène “Étoile” avec JOE YORKE où j’arrive en fin de set. Il faut dire que la foule est tellement dense qu’il était difficile d’accéder à l’entrée. Le britannique livre un set intime et sincère, accompagné de ses musiciens. Le public se déhanche gentiment, la soirée ne fait que commencer mais est pleine de promesses. 
Retour en arrière pour aller voir BAMBY sur la scène “Major”. Je constate rapidement que la majorité du public est là. Difficile de se frayer un chemin vers la scène, le set n’a pas encore commencé mais il fait déjà chauuud. DJ MAPOUIA termine son set et annonce faire place à la guyanaise. C’est clairement la folie dans tous les sens. J’avoue ne pas la connaître car loin de mon style musical de prédilection, mais je suis rapidement mise dans l’ambiance. La star du dancehall montre qu’elle n’est pas venue pour rien. Dans la foule, ça chante, ça danse. La connexion avec les fans venus la voir est là.Elle s’adressera d’ailleurs à eux tout le long du concert, faisant même monter quelques jeunes filles sur scène pour bouger un peu.

On peut dire que le choix de la faire venir était le bon. En ressortant je constate que tous n’ont pas pu rentrer sur l'esplanade où elle se produit… mais tout le monde danse quand même.

Il est temps de partir sur la scène “Mer” pour prendre une claque musicale avec la formation GROUNDATION. Leur présence scénique est imposante. Le groupe américain de roots reggae occupe toute la scène. Il faut dire que les musiciens sont nombreux. Harrison Stafford, le chanteur, nous fait voyager. On sent son énergie lumineuse déborder de partout, les choristes nous envoûtant et les musiciens sont sacrément bons. Le groupe joue des titres anciens mais présente aussi son nouvel album sorti il y a peu, “Candle Burning”.
Retour sur la scène “Major” pour voir DJ MAPOUIA refaire danser la foule avec des sons remplis de soleil. Il faut dire que la marseillaise sait y faire. Seul ou à plusieurs, tout le monde oscille. La nuit promet d’être festive.
Je pars ensuite sur la scène “Étoile” pour voir le concert de BLAIZ FAYAH avant les tant attendus KASSAV’. Artiste dancehall incontournable, il a parcouru le monde et termine, ce soir, sa tournée à la Fiesta des Suds. Autant dire que le public va devoir montrer “qu’ici c’est Marseille”. Deux danseuses, un DJ derrière les platines, un batteur, un guitariste et une énergie folle. Saturday night fever version ragga. Une heure de folie ou il va faire sauter le public.

La folie est d’ailleurs tellement là qu’une bagarre éclate dans le public. Le chanteur, prévoyant, voit la scène et fait arrêter le concert. “Je suis ici pour donner du positif”, oui ce soir ce n’est que du bonheur et de l’amour pour la musique et la fête. Les esprits s'apaisent et Blaiz va lancer une petite battle avec son DJ : qui du côté droit ou du côté gauche du public fera le plus de bruit et sautera le plus fort ? Au final, tout le monde. Même les photographes s’ambiancent dans le pit !

Mention spéciale aux danseuses pour la danse “enflammée”. Il ne manquait plus que ça pour finir de faire monter le thermomètre d’une belle soirée d’octobre.
Petit passage rapide sur la scène “Major” pour voir BABY VOLCANO. Un début de set original entre concert et performance qui montre à quel point cette artiste est atypique. Le public a répondu présent et certain.e.s l’attendaient de pied ferme.
Dernière étape pour moi avec LA tête d’affiche de la soirée : j’ai nommé les Antillais du groupe KASSAV’. Le groupe aux millions de disques vendus est venu faire zouker Marseille. Tout le public est devant la grande scène, prêt à communier sur les chants en créole. Dès le début du concert, ils prennent la parole en ayant une pensée pour Jacob (Desvarieux, décédé en juillet 2021), qui avait séjourné à Marseille et y avait formé ses premiers groupes. La fête reprend ensuite de plus belle avec une avalanche de classiques. Le public est heureux de voir ceux qui, en 40 ans de carrière, sont devenus un groupe iconique. 
Cette édition 2025 s’achève pour moi, une fois de plus riche en rencontres, en vibrations sonores et en émotions capturées à travers l’objectif. Merci à toute l’équipe du festival pour l’accueil et la belle énergie qui fait de la Fiesta des Suds un rendez-vous à part. À l’année prochaine… j’espère !
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