Au premier confinement, le printemps. La découverte d’un nouveau terrain de jeux, empli de chants d’oiseaux et d’herbes folles. Seule avec moi-même, l’asphalte et quelques pigeons, je déambule dans la ville devenue décors d’un film étrange.
S’en suit l’été. Sa chaleur, son insouciance et l’espoir de jours meilleurs. J’oublie la photo, profite d’instants volés avec quelques proches.
Puis vint l’hiver. Son froid et sa noirceur, ses interrogations et ses ombres. Les ombres… Je les chasse dans la ville aux prémices de la nuit. D’une minute à l’autre sonnera le glas du couvre-feu. Les travailleurs se hâtent de rentrer chez eux. Les plus chanceux ou éloignés en voitures. Les autres, mes autres, courent dans le métro, attrapent un dernier bus. Parfois chargés de rien, souvent vidés de tout.
Et me voilà déambuler dans la nuit, d’un bout à l’autre de la ville. A la recherche de quoi ? Je ne sais pas encore. Je suis à la recherche de vos ombres.
S’en suit l’été. Sa chaleur, son insouciance et l’espoir de jours meilleurs. J’oublie la photo, profite d’instants volés avec quelques proches.
Puis vint l’hiver. Son froid et sa noirceur, ses interrogations et ses ombres. Les ombres… Je les chasse dans la ville aux prémices de la nuit. D’une minute à l’autre sonnera le glas du couvre-feu. Les travailleurs se hâtent de rentrer chez eux. Les plus chanceux ou éloignés en voitures. Les autres, mes autres, courent dans le métro, attrapent un dernier bus. Parfois chargés de rien, souvent vidés de tout.
Et me voilà déambuler dans la nuit, d’un bout à l’autre de la ville. A la recherche de quoi ? Je ne sais pas encore. Je suis à la recherche de vos ombres.